J’ai été élue Présidente de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation par mes collègues le 6 juillet 2022. Je succède à Agnès Firmin Le Bodo, nommée au Gouvernement.
Il s’agit de l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée Nationale, rouages essentiels du travail parlementaire. Son rôle est d’examiner les textes inscrits à l’ordre du jour, puisque les députés délibèrent en séance publique sur le texte adopté par la Commission. Par l’organisation d’auditions (de ministres, experts, représentants de la société civile…) ou la constitution de Missions d’information, la Commission assure l’information des députés, leur permettant ainsi d’exercer leur contrôle sur la politique du Gouvernement.
La Commission est compétente en matière d’action culturelle et d’éducation, mais s’occupe également de l’audiovisuel public, du numérique, de l’enseignement supérieur et de la recherche, des sports, des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, de l’engagement, de la citoyenneté et de la vie étudiante et associative. Pas moins de huit ministres sont concernés par son périmètre.
Il me revient d’organiser les travaux et de tenir les séances, avec plusieurs priorités d’action définies, comme le développement de l’esprit critique, la laïcité à l’école, la régulation des géants du numérique, la culture pour tous et, bien sûr, la réussite des Jeux olympiques et paralympiques.
On sait d’ores-et-déjà que la Commission sera saisie de plusieurs projets de loi en préparation : sur la généralisation du Service National Universel, sur la restitution de certains biens culturels, sur la préparation des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ou encore sur la réforme du lycée professionnel.
La Commission peut également être saisie pour avis, lorsque ses compétences sont concernées par un texte sans qu’elle soit l’instance prioritairement compétente. Ça a été le cas pour la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, ainsi que sur les filières à responsabilité élargie concernant les producteurs de papier, qui concerne le secteur de la presse.
Enfin, elle formule des avis sur certains programmes du Projet de Loi de Finances. Dans ce cas, il me revient de nommer un rapporteur, auquel je confierai des moyens de travailler en s’appuyant sur des administrateurs de l’Assemblée nationale, pour s’approprier le programme budgétaire, organiser des auditions et émettre un avis qui sera soumis à l’approbation de la Commission.
Cette nouvelle fonction, très prestigieuse et très prenante, me permettra une efficacité encore plus grande au service de la Moselle, des Mosellans et de la France. Celle-ci nécessite une forte présence à Paris, mais elle rejaillit très directement sur mon travail en circonscription, grâce à un accès facilité aux ministres et à tous les décideurs, ainsi qu’une voix encore plus forte dans tous les débats politiques qui conditionnent notre vie quotidienne et le développement de notre territoire. Vous pouvez compter sur moi et sur notre commission pour être à la hauteur de ces enjeux.
Je serai néanmoins toujours disponible pour des rencontres et événements en Moselle, du jeudi soir au lundi après-midi.